Ok ok, c’est une pince étau, mais avouez qu’elle est jolie

Bon­jour, mon tra­vail est d’en­sei­gner la pen­sée cri­tique à l’u­ni­ver­si­té Gre­noble-Alpes, et je fais ça depuis 2003. J’ai mis près d’une dizaine d’an­nées à admettre que sans réseaux sociaux, toute publi­ca­tion est qua­si­ment vaine, et je me suis donc créé il y a un an une page publique Face­book, où je mets du conte­nu. Mais comme le dit l’a­mi André, don­ner ce maté­riel à Face­book est immo­ral. Donc je vais pro­cé­der ain­si : mettre la matière sur Monvoisin.xyz, et dif­fu­ser ensuite sur les réseaux.
Par ailleurs, le coro­na­vi­rus du syn­drome res­pi­ra­toire aigu sévère 2 confi­nant tout le monde en ce mois de mars 2020, je me devais de trou­ver une plate-forme cor­recte pour mettre mon maté­riel péda­go­gique en ligne à des­ti­na­tion des étudiant·es. Et comme je défends la cir­cu­la­tion publique des conte­nus, et suis dubi­ta­tif sur la ques­tion de la pro­prié­té intel­lec­tuelle, je mets tout à dis­po­si­tion en Libre accès copy­left, ce qui signi­fie :

• que les pages de ce site peuvent être libre­ment uti­li­sées, à la condi­tion de les attri­buer à l’au­teur en citant son nom (cela ne signi­fie pas que je serai d’ac­cord  avec l’u­ti­li­sa­tion que vous en ferez). C’est l’a­cro­nyme BY qui désigne ça.
• que les pages peuvent être par­ta­gées dans les mêmes condi­tions (c’est le SA, de Sha­reA­like) : j’au­to­rise d’é­ven­tuelles modi­fi­ca­tions des conte­nus, mais les œuvres déri­vées doivent être pro­po­sées au public avec les mêmes liber­tés que l’œuvre ori­gi­nale (sous les mêmes options Crea­tive Com­mons, le CC).

Ça donne : CC-BY-SA

Mer­ci à André Som­mer­meyer d’a­voir appli­qué sa vieille tenaille morale rouillée sur ma sai­gnante gen­cive.

Richard Mon­voi­sin