Ok, Santé Magazine, ce n’est pas trop mon truc a priori. Le contenu, qui cible les « femmes » (!), laisse souvent à désirer, le comité scientifique pose question (un psychanalyste, un botaniste mystique dont j’ai déjà beaucoup parlé — Jean-Marie Pelt — , et même Henri Joyeux, radié de l’Ordre des médecins il y a une poignée d’années), et un modèle économique très loin de ce que je défends : racheté en 2007 par Uni-Médias, filiale du Crédit Agricole (qui s’est entre autres illustré dans les Panama Papers en 2016, avec 1 129 sociétés offshore via Mossack Fonseca), le magazine fait partie d’un paquet de journaux que je lis quand je suis puni, ou quand j’attends chez le médecin et que j’ai oublié mon bouquin : Merci pour l’info, I comme info, Détours en France, Détours en histoire, Régal, Détente Jardin, Maison créative, Bottin gourmand, Secrets d’histoire, Pep’s, Parents, Les Petits Plats de Laurent Mariotte et Les Maternelles.
Mais, il ne faut jamais dire fontaine, je ne boirai pas de ton eau. Car il suffit d’une journaliste qui bosse bien pour que le contenu change un peu. Et là, c’est ma pote Laure Dasinières qui m’a contacté pour critiquer cette immense foutaise qu’est la médecine quantique.
Alors voilà pourquoi ma courge est dans Santé Magazine ce mois-ci. Parce que j’aime bien Laure.
L’article ? Il n’est pas bien long. Mais n’empêche, les articles critiques y sont denrée rare, alors je souligne la prouesse. C’est peut être pour ça qu’on parle de liberté de la prouesse.
Ils ont des fulgurances dans ses magazines… De temps en temps… De plus en plus souvent…