Tant que les cer­cueils seront obli­ga­toires (ce qui ne dure­ra pas, j’es­père), autant faire en sorte que le bois serve à quelque chose. Il y a une quin­zaine d’an­nées, j’a­vais vague­ment ima­gi­né un concept de biblio­thèque-cer­cueil tout seul, mais j’ai dû attendre 2017 de bos­ser sur la mort (avec Nico­las Pin­sault, pour le livre La Sécu, les vau­tours et moi) pour décou­vrir qu’un desi­gner en avait concoc­tée une dès 2009. Alors je lui ai écrit. William War­ren m’a gen­ti­ment filé ses plans en open source (mer­ci à lui) puis j’ai deman­dé au menui­sier Gaël Denis de me faire un devis. Ça rem­pla­ce­rait ma propre biblio­thèque-cer­cueil pas du tout aux normes (offerte par Olive Dufour et qu’on peut aper­ce­voir dans l’é­pi­sode « On ne naît pas mort, on le devient », de la chaîne Mi-fougue mi-rai­son avec Nico Vivant, ).

Gaël Denis, qui répond à nos ques­tions dans le micro de l’ex­cellent Ivan Turk-Hénin

Bilan ?

1) les plans de William sont fai­sables, mais ça néces­site quelques retouches au moment de la recons­truc­tion du cer­cueil ;

2) ce n’est pas exor­bi­tant (4000€), sachant que les cer­cueils peuvent coû­ter de 150 à des mil­lions – et qu’ils ne servent pas de meuble ;

3) ce qui coûte cher, c’est la cer­ti­fi­ca­tion ! Qui font mon­ter le devis à qua­si 13000 boules.

Mais il y a une astuce, que je dois à l’as­so Tha­na­to­sphère (qui appa­raî­tra je l’es­père dans le pod­cast pour France Culture sur la mort, qu’on pré­pare avec Myriam Pré­vost) : com­man­der une biblio­thèque au menui­sier, et puis le jour fati­dique les proches se pointent aux Pompes Funèbres avec leur cer­cueil comme… « pro­jet fami­lial ».

 

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