La physionomie humaine comparée à la physionomie des animaux d’après les dessins de Le Brun (Paris, 1806)

La phy­sio­no­mie humaine com­pa­rée à la phy­sio­no­mie des ani­maux d’après les des­sins de Le Brun (Paris, 1806)

C’est avec fier­té que je vous pré­sente ce texte écrit à quatre mains avec l’hé­roïque Timo­thée Gal­len, et publié dans Les ate­liers de l’éthique/The Ethics Forum (2020, vol. 15 no 1–2, pp. 113–133).

C’est de la phi­lo­so­phie morale, avec un peu de psy­cho­lo­gie. On y croise le mar­teau de Mas­low, le canon de Mor­gan, et d’autres outils concep­tuels utiles. Je ne dirais pas que c’est un article dif­fi­cile, mais si vous n’êtes pas habitué·e à en lire, ça peut être un peu indi­geste. Vous me direz.

En voi­ci le résu­mé :

La phi­lo­so­phie anti­spé­ciste souffre-t-elle d’un angle mort en accor­dant des sen­ti­ments et des capa­ci­tés aux autres ani­maux ? Ce texte exa­mine la cri­tique du biais d’an­thro­pomor­phisme, qui attein­drait la phi­lo­so­phie ani­ma­liste. En ana­ly­sant de quelle manière se construisent nos connais­sances sur les com­por­te­ments des ani­maux non-humains, nous mon­trons que faire appel à un anthro­po­mor­phisme cri­tique est non seule­ment une option logique et ration­nelle, mais sur­tout la seule dont nous dis­po­sons pour com­prendre le com­por­te­ment des autres ani­maux. Ain­si, l’une des cri­tiques prin­ci­pales faites aux conclu­sions morales de la phi­lo­so­phie ani­ma­liste n’a selon nous pas lieu d’être.

L’ar­ticle est en ligne là, sur erudit.org et télé­char­geable ici-même.

Je n’ai pas encore lu les autres articles du numé­ro d’au­tomne 2020, aux titres fort allé­chants.
Remer­cie­ments vifs à Jean-Phi­lippe Royer, coor­di­na­teur de la revue, et membre du Centre de recherche en éthique (CRÉ) à l’U­ni­ver­si­té de Qué­bec à Mont­réal, ain­si qu’à Marie-Hélène Lavoie, relec­trice hors-pair.

2 réponses

  1. Olivier dit :

    Pas­sion­nant article. Assai­son­né d’un grain d’hu­mour, ce qui ne gâche rien. (Pour situer, plu­tôt que par égo­cen­trisme : bien que consom­ma­teur, encore, de pro­duits ani­maux, je m’in­té­resse au sujet de l’an­tis­pé­cisme que je trouve très pau­vre­ment trai­té par une grande par­tie de la com­mu­nau­té scep­tiques.) Mer­ci, c’é­tait vrai­ment chouette.

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