Dom­nișoa­ra Poga­ny 1, alias « Made­moi­selle Poga­ny », du sculp­teur rou­main Constan­tin Brân­cuși (1876–1957) (pro­non­cez« Breunn­kouch » si vous sou­hai­tez res­pec­ter la langue rou­maine). Ce sculp­teur m’a tou­jours impres­sion­né, d’a­bord parce qu’il a fait un pro­cès aux États-Unis en 1927 qui a repous­sé les limites de l’art. Ensuite parce que grâce à mon ami Mir­cea Cîrs­tea, en 2005 ou 2006, j’ai visi­té sa mai­son de nais­sance à Hobița, pas très loin de Târ­gu Jiu, en Rou­ma­nie, mai­son qui s’est effon­drée en octobre 2018. Enfin parce qu’il a essayé de sculp­ter l’en­vol… Non pas juste un oiseau, l”  »envol » lui-même, le concept… Et il a réus­si, avec Pasă­rea în văz­duh. Je trouve que cette recherche res­semble un peu au soin patient qu’ont appor­té à leur tra­vail les étudiant·es qui suivent. Une des « Demoi­selle Poga­ny » est expo­sée je crois au Centre Pom­pi­dou.

 

Chaque semestre ou presque depuis 2005, les étudiant·es de l’UE trans­ver­sale Zété­tique & auto­dé­fense intel­lec­tuelle pro­duisent des dos­siers d’enquête sur des sujets « cri­tiques ». Si cer­tains dos­siers sont assez peu exploi­tables, d’autres sont vrai­ment de très beaux tra­vaux. Ces dos­siers témoignent d’une démarche intel­lec­tuelle exi­geante, d’une véri­fi­ca­tion des sources et des infor­ma­tions pré­sen­tées, et allant pour quelques-uns jusqu’à l’élaboration de pro­to­coles expé­ri­men­taux. Certes, ils contiennent par­fois des erreurs ou des fautes, mais comme dit mon ami Nico­las Vivant de Mi-fougue mi-rai­son, qui n’a jamais fait de faute me jette la pre­mière bière.

Au menu ce semestre, quatre dos­siers :

  • sur les tables tour­nantes,
  • sur une mala­die psy­cho­gène de masse,
  • sur une malé­dic­tion
  • et sur un très beau pro­to­cole de céci­té au chan­ge­ment que les étudiant·es et moi avons éva­lué à 20/20.

 

De gauche à droite : Océane Astic, Laura Ybert, Roger Carton, Jade Vendittelli-Persol, Adrien Excoffier, Corentin Aoura & Agate Ansanay-Alex.

De gauche à droite : Océane Astic, Lau­ra Ybert, Roger Car­ton, Jade Ven­dit­tel­li-Per­sol, Adrien Excof­fier, Coren­tin Aou­ra & Agate Ansa­nay-Alex.

 

Repro­duire et expli­quer un phé­no­mène de céci­té au chan­ge­ment – Existe-t-il un effet de la congruence du genre sur la per­cep­tion d’un phé­no­mène de céci­té au chan­ge­ment ? (ici)

par Agathe ANSANAY-ALEX, Océane ASTIC, Jade VENDITTELLI-PERSOL & Lau­ra YBERT

Les condi­tions rocam­bo­lesques de cette expé­rience méri­taient un petit film, le voi­ci.

 

Quelles condi­tions expé­ri­men­tales sont requises pour mettre en évi­dence l’é­vé­ne­ment « phé­no­mène de table tour­nante » ? (ici)

par Hugo ANDRES, Robin DUCHE, Tho­mas EMERY & Raphaël PUYGRENIER

 

epidemie fou rire

Lau­gho­lo­gy (2009)

Existe-t-il une expli­ca­tion ration­nelle à l’o­ri­gine de l’é­pi­dé­mie de fou rire de 1962 à Kasha­sha, Tan­ga­nyi­ka ? (ici)

par Élo­die GIL, Abdel Mejid SOULEIMAN, Salo­mé MORAND, Noé­mie MOREL & Noé SCHWOEHRER

 

Carter et Carnavon devant la tombe

Car­ter et Car­na­von, hési­tants, devant la tombe

La malé­dic­tion de Tou­tân­kha­mon a‑t-elle un fon­de­ment fac­tuel ? (ici)

par Estelle BERNARD, Arman LE BELLOUR, Marion LENAERTS, Eka­te­ri­na KOSHEVA, Meli­na RICARD & Poe­ra­va RUIZ

(occa­sion trop belle de res­sor­tir des pla­cards un pilote d’é­mis­sion de radio de 16 ans d’âge sur la « malé­dic­tion » de Tou­tân­kha­mon, réa­li­sé avec Nico­las Vivant -> ici).

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