Ben merde, j’avais pas vu que Mario Bunge (prononcez à l’espagnole [ˈbuŋxe], si vous voulez avoir l’air initié) avait cassé sa pipe en février. 101 ans… c’est correct. Je m’étais réjoui de la parution de son autobiographie « Entre deux mondes », dans les pages du CORTECS, en 2016. C’était un travail colossal de traduction par l’ami Pierre Deleporte. Mais je dois avouer que j’ai lu depuis les 700 et quelques pages et je confesse m’être un peu… ennuyé. C’est d’ailleurs bien la première fois que je m’ennuie, dans tout ce que j’ai pu lire de Bunge, parfois austère, certes. Première, et sûrement dernière fois que je m’ennuie un brin chez les excellentes éditions Matériologiques. Éditions qui d’ailleurs pendant le confinement ont mis à disposition certains de leurs titres gracieusement*, alors qu’elles ne sont pas riches, comme vous vous en doutez -> voir ici. Grand merci à elles ! Dépensez vos sous dans leur catalogues, s’il vous plaît.
*Dont un de Pascal Charbonnat que je vais m’empresser de bouquiner (salut Pascal, si tu lis ces lignes).
Effectivement je me suis fait la même réflexion sur son autobiographie que j’ai lue pendant le confinement mais ça m’a quand même permis d’avoir une vue plus globale de l’homme et de son travail ^^
C’était un grand auteur et merci aux éditions matériologiques pour leur super ouvrages