La petite tête canaille de Guillaume, l'air satisfait

La petite tête canaille de Guillaume, l’air satis­fait

Le copain Guillaume Meu­rice par­lait de mes dis­pu­ta­tios hier soir sur Thin­ker­view. Ce qu’il ne vous dit pas, c’est que j’ai dû lui faire un chèque pour ça, à cet enfoi­ré qui pré­tend une heure plus tôt ne pas faire de « ménages ». (Bon, c’est pas vrai. J’ai juste dû cou­cher avec lui. Fal­lait pas le dire ? Non. Ah bon).

Mais comme disent les tou­cans, il faut rendre au casoar ce qui appar­tient au casoar.
Couverture du livre de Sylvain Begon

Cou­ver­ture du livre de Syl­vain Begon

Si j’ai effec­ti­ve­ment inven­té un modèle de débat à ma sauce (voir par exemple ici),  je me suis ins­pi­ré d’une tech­nique sco­las­tique médié­vale qui me pré­éxis­tait LAAAARGEMENT, et

sur­tout, je n’ai pas fait ça seul. J’ai été aidé par des col­lègues, dont Ismaël Bens­li­mane, Cla­ra Egger, Raul Magni-Ber­ton, Nel­ly Dar­bois, Nico­las Vivant et d’autres (voir le site CORTECS) ; et sur­tout il y a une longue his­toire médié­vale des dis­pu­ta­tios, qu’a depuis retra­cé vaillam­ment le tout jeune Syl­vain Begon dans un livre auto-édi­té, La Dis­pu­ta­tio : Une édu­ca­tion com­plète à la prise de parole en public à l’heure du Grand Oral, que j’ai reçu – et reçu – en décembre 2020.

Au pas­sage, je me rap­pel­le­rai toute ma vie d’un phi­lo­sophe du labo­ra­toire de phi­lo de mon uni­ver­si­té, qui m’a tapé à l’é­poque un scan­dale, en public : j’a­vais osé prendre le mot dis­pu­ta­tio, selon lui sans rien y connaître, et sur­tout sans lui en par­ler, alors que eux deux ( lui et sa che­mise blanche échan­crée) étaient spé­cia­listes de la ques­tion. Mais l’homme est aus­si haut en pou­voir qu’ar­ro­gant… Et il est très haut en pou­voir. Moi qui n’aime pas la hié­rar­chie non négo­ciée, et qui conchie l’ar­ro­gance sur­tout phi­lo­so­phique, il n’é­tait même pas ques­tion que je lui demande quoi que ce soit. Et le pire, c’est que j’a­vais déjà lu son tra­vail. Que vou­lez-vous, mon bon Mon­sieur Ma brave Dame…
En tout cas on s’é­tait bien mar­rés.

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