Un fort aimable brocanteur bibliophile breton m’a fait le plaisir de m’envoyer un paquet avec des trésors à lui.
Dans la fournée de Manu Barbado (c’est son nom), il y a Dopage aux Jeux olympiques, la triche récompensée, aux éditions Amphora, 1996, par le médecin du sport Jean-Pierre de Mondénard. J’ai dû prendre une grande inspiration, ou faire un grand soupir, je ne sais plus, quand j’ai ouvert le livre, car il y a trois écueils dans lesquels tombe d’emblée l’auteur (voir plus loin, car j’aime bien commencer par les trucs positifs). J’ai cependant bien fait de persévérer car j’y ai trouvé quelques pépites que je vous livre ici et qui égayeront peut être vos apéros retrouvés.
Pp 28–29 : la rate, considérée comme sans fonction, et en outre siège de points de côté douloureux, était considérée au 1er siècle comme un poids mort à trimbaler. Tout
l’art des athlètes grecs s’est porté sur la façon de faire « fondre » cette rate, afin de « courir comme un dératé » au moyen de breuvages dont la composition ne nous est pas parvenue. Pline l’Ancien (23–79) parle d’une plante appelée « equisitum » dont il fallait prendre une décoction pendant trois jours. De Mondénard précise qu’aucune plante de la pharmacopée moderne ne correspond à la désinscription. Ce qui est vrai est faux : faux parce qu’avec Internet, il est facile de retrouver l’equisetum est un genre de la sous-famille des prêles (la queue de renard, que nous connaissons tou·tes, ci-contre). Vrai, parce que Pline parle d’une plante grimpante, dans son Histoire naturelle (tome second, livre XXVI, paragraphe LXXXIII, ici) – alors que la prêle, elle pousse droit, elle ne grimpe pas du tout. En passant, le point de côté reste une semi-énigme encore aujourd’hui. Multi-paramétré, pas simple à saisir, est-ce le diaphragme, les organes sous-jacents, la plèvre… Je me rappelle que pendant le cross du collège on m’avait donné la technique du caillou à serrer dans le creux de la main du côté du point de côté pour le faire partir, mort de rire. Je le faisais, Je le faisais, scrupuleusement. Peut être parce qu’en latin, petit caillou pointu, ça se dit scrupulus.
P 32 : 1896, Spyrídon Loúis, le vainqueur du 1er marathon des JO modernes, à Athènes avait une méthode à lui : d’abord deux nuits de prières, puis jeûne un jour entier, et enfin il prend le départ et effectue les 30 km, en embuscade, en attendant son heure. Vers le 31e km, il s’arrête, boit un verre de vin… et donne tout sur la fin. En plus d’une coupe d’argent signée Michel Bréal, Loúis recevra en récompense un billet de train perpétuel, une machine à coudre Singer et 100 oques de vin (1 oque = 1,237 kg).
P 40 : JO d’Anvers 1920, Joseph Guillemot s’aligne sur le 5000 m. Très stressé, son entraîneur Alfred Spitzer, qui passe pour un sorcier, lui fait avaler en hâte de l’eau avec quelques gouttes de rhum. Un certain Magnanou s’y met aussi, et offre une fiole à Guillemot avec un liquide de couleur claire : « Tiens, avale ça, tu seras imbattable ». Guillemot saura beaucoup plus tard que ce doping supposé n’était qu’un breuvage inoffensif : de l’eau sucrée, mais ses effets allaient être ceux de quelque philtre magique » dixerunt Lagorce et Parienté, dans La fabuleuse histoire des Jeux Olympiques, 1972, p. 101. Car Guillemot gagne le 5000 devant le finlandais volant, Paavo Nurmi, favori. Favori qui se vengera dès le lendemain sur le 10 000 mètres , coiffant Guillemot. À l’arrivée, « gros r’nard », comme on disait en argot il y a quelques années, grosse gerbouse, si vous voulez, du français sur les chaussures du finlandais. La raison ? Tenez-vous les côtes : le roi des Belges a fait avancer (?) la course de 3 heures. Joseph n’a pas été averti de ce décalage, et apprend qu’il doit se taper son 10 000 juste après un copieux déjeuner, qui plus est avec des chaussures trop grandes, car on lui a piqué les siennes. O tempora, o mores.
p106 La technique du « gonflage » ou insufflation rectale des Allemand·es de l’Ouest. Dans les coulisses des JO de Montréal de 1976, les nageuses et nageurs ouest-allemand·es testèrent lors d’un stage d’entraînement à Calgary l’insufflation de 1,8 litres d’air par le biais d’un clystère (seringue à lavement si vous préférez).
Échec complet : Walter Kusch, finaliste de l’épreuve de brasse, abandonna rapidement la technique car il flottait trop ! Ses pieds battaient hors de l’eau. Un autre nageur
précisa que l’insufflation de cet air provoquaient de fortes crampes des muscles abdominaux, contractés pour maintenir l’air dans les intestins : « nous devions rester allongés pour conserver cet air, et nous devions aussi nous rendre souvent aux toilettes… ».
De Mondénard précise que cette technique, pour nouvelle qu’elle soit dans le sport, aurait été utilisée sous l’Empire sur des chevaux : on leur aurait insufflé entre 20 et 30 litres d’air à l’aide d’un soufflet pour passer les cours d’eau. Mais je n’ai pas trouvé de source à ça. Si vous avez je prends.
P 201 : Jean-Claude Killy consultait un radiesthésiste, professeur de français au lycée de Briançon. Il l’a vu pendant plusieurs années (…) « Mille-feuille et marjolaine pour conforter l’intestin, valériane et passiflore pour apaiser l’émotivité, ses médications se résument à une poignée de tisanes après un diagnostic au pendule (…) » (tiré de Thierry Dussard, Jean-Claude Killy, éditions Lattès, 1991, pp 112 et 121)
p233 : Franck Piccard, médaillé d’or en super G aux JO De Calgary, lui, fréquentait à Ewald Meier, « grand sorcier » que lui a présenté Silvano Meli, un champion suisse. Meier, magnétopathe-thérapeute-sophrologue (!), soi-disant diplômé des universités de Zurich en psychologie et de New-York en para-psychologie (même si à ma connaissance il n’y a pas de diplôme de parapsychologie dans les universités de New York), soigne les douleurs et les peines de l’âme par imposition des mains. En 1988, ce magnétiseur suisse avait été intégré à l’équipe de France. J’ai regardé, il est encore actif, à Zollikon, près de Zürich. Mais son site http://www.magnetopath-meier.ch/ est hors service.
P 256 : l’élixir Mariani, appelé « le vin des athlètes », à base de coca, et préfigurant le Coca-Cola. Un verre de vin Mariani correspondait dit-on à une ligne de coke, et l’élixir, trois fois plus chargé, était censé faire vivre 100 ans selon l’inventeur. De Mondénard dans l’un de ses bouquins que l’Académie de médecine française aurait reconnu la valeur thérapeutique de la boisson, mais je n’ai pas trouvé trace de cela. Un médecine de l’Académie de New York aurait dédié son livre à Mariani, c’est tout ce que j’ai lu. Par contre, en fouillant un peu j’ai vu que le Pape lui-même, Léon XIII s’était prêté à en faire la réclame. Mais pas tout seul : Émile Zola, Colette, Jules Verne, et bien d’autres, prônaient ses vertus contre la grippe et même contre la malaria.
En 2014 un restaurateur d’Ajaccio, en lien avec les héritiers Mariani a relancé ce breuvage, avec de la coca mais décocaïnisé bien entendu, et avec un cépage local. Son nom : Coca Mariani. Cela lui vaut évidemment depuis l’an passé des emmerdes de la part de la firme Coca-Cola, qui attaque systématiquement toutes les marques dont le nom se rapprocherait trop du sien, et demande l’annulation d’enregistrement de la marque à l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle.
P 294 : dans les milieux de la boxe, on l’appelait « le sorcier » : François Descamps, professeur-entraîneur de Georges Carpentier, faisait courir le bruit qu’avant chaque combat, il transmettait à Carpentier un fluide puissant qui le rendait irrésistible (source Minuit l’heure des primes, de G. Berretrot, 1952).
Dans la fournée de Manu Barbado, il y avait aussi du même auteur Dopage, l’imposture des performances, mensonges et vérités sur l’école de la triche, Chiron éditeur, 2000. Un brin plus récent, et un peu plus sourcé.
P 8 : « on » (?) estimait au XVIe siècle que les bonnes performances d’un marcheur étaient obligatoirement dues à la possession de la « jarretière du diable », dans la composition de laquelle entraient entre autres de la peau de loup et des cheveux de pendu, ou de la ceinture magique, ou du « bâton de voyageur » qui rendait infatigable celui qui le portait (source Doobes-Guyot, Les Hommes-phénomènes, Masson, 1885, pp 79–82).
Je n’ai pas regardé pour la ceinture magique, mais j’ai farfouillé un peu la jarretière et le bâton, et c’est marrant.
La source principale de l’information sur le secret la jarretière est donnée par Jacques-Albin Collin du Plancy dans son Dictionnaire infernal dont le titre exact est Dictionnaire infernal ou recherches et anecdotes sur les démons, les esprits, les fantômes, les spectres, les revenants, les loups-garoux… en un mot, sur tout ce qui tient aux apparitions, à la magie, au commerce de l’Enfer, aux divinations, aux sciences secrètes, aux superstitions, aux choses mystérieuses et surnaturelles etc. (1818).
Voici le texte de la 6ème édition chez Plon, 1863 (intégrale ici)
Secret de la jarretière pour les voyageurs.
Vous cueillerez de l’herbe que l’on appelle armoise, dans le temps où le soleil fait son entrée au premier signe du Capricorne ; vous la laisserez un peu sécher à l’ombre, et en ferez des jarretières avec la peau d’un jeune lièvre, c’est-à-dire qu’ayant coupé la peau du lièvre en courroie de la largeur de deux pouces, vous en ferez un redoublé dans lequel vous coudrez ladite herbe, et les porterez aux jambes. Il n’y a point de cheval qui puisse suivre longtemps un homme de pied qui est muni de ces jarretières. […]
[Ou bien] vous prendrez un morceau de cuir de la peau d’un jeune loup, dont vous ferez deux jarretières ; sur lesquelles vous écrirez avec votre sang les paroles suivantes : Abumalith cados [] ; vous serez étonné de la vitesse avec laquelle vous cheminerez, étant muni de ces jarretières à vos jambes. De peur que les caractères écrits ne s’effacent, il sera bon de doubler la jarretière d’un padoue de fil blanc du côté de l’écriture.
Il y a encore une manière de faire la jarretière, que j’ai lue dans un vieux manuscrit en lettres gothiques. En voici la recette. Vous aurez les cheveux d’un larron pendu, desquels vous ferez des tresses dont vous formerez des jarretières que vous coudrez entre deux toiles de telle couleur qu’il vous plaira ; vous les attacherez aux jambes de derrière d’un jeune poulain ; puis […] vous laisserez échapper le poulain, le ferez courir à perte d’haleine, et vous vous servirez ensuite avec plaisir de ces jarretières. »
Jacques Collin de Plancy reprend ici le contenu du Petit Albert (titre exact Secrets merveilleux de la magie naturelle et cabalistique du Petit Albert Enrichis de Figures mystérieuses ; & la maniere de les faire), célèbre bouquin qu’on prête au saint dominicain Albert le Grand, qui l’aurait écrit vers 1200. Or il est désormais acquis que cet ouvrage est une forgerie, un agglomérat de textes plus ou moins remaniés de différents auteurs, colligé en 1651 par Beringos à Lyon, soit 400 ans après le brave Albert (dont vous avez le bonjour, car oui, je n’ai peur de rien, et vous n’oserez jamais cliquer sur ce lien).
Et chose marrante, Collin de Plancy efface deux passages (et demi), là où j’ai mis les crochets rouges.
- 1er passage, c
roquignolesque, p. 126 de l’édition Héritiers de Beringos fratres, 1782
[Il n’y a point de cheval qui puisse suivre longtemps un homme de pied qui est muni de ces jarretières… Si vous faites pisser sur vos jambes une jeune fille vierge (Note de Richard : ou un jeune garçon, selon les éditions) avant le lever du soleil levé, non seulement vous serez soulagé de la lassitude du jour précédent, mais aussi vous ferez ce même jour beaucoup plus de chemin qu’à votre ordinaire, sans vous lasser… Observez le temps que la Lune sera en conjonction avec Mercure, si elle se fait un mercredi du printemps, puis]
- 2ème passage : Abumalith cados ambulevit in fortitudine cibi illius (dont la signification m’échappe…)
- 3ème passage : [en le forçant de marcher en reculant environ 20 pas, vous direz les paroles suivantes : sicut ambulat Dominus Sabahot super penxas ventorum, sic ambulo super terram (là encore, la signification me laisse perplexe), et] vous laisserez échapper…
Quant au bâton de voyageur, autant lire directement le secret donné par le soi-disant Albert le Grand dans le petit Albert, pp. 128–130
Secret du bon voyageur
« Vous cueillerez, le lendemain de la Toussaint, une forte branche de sureau, dont vous ferez un bâton que vous approprierez à votre mode. Vous le creuserez en ôtant la moelle qui est dedans et, après avoir garni le bout d’en bas d’une virole de fer, vous mettrez au fond du bâton les deux yeux d’un jeune loup, la langue et le cœur d’un chien, trois lézards verts, trois cœurs d’hirondelles, et que tout cela soit séché au soleil entre deux papiers, les ayant auparavant saupoudrés de fine poudre de salpêtre. Et vous mettrez, par-dessus tout cela, dans le bâton, sept feuilles de verveine, cueillies la veille de la Saint-Jean-Baptiste, avec une pierre de diverses couleurs, que vous trouverez dans le nid de la huppe. Et vous boucherez le haut du bâton avec une pomme de buis, ou telle autre matière que vous voudrez et soyez assurés que ce bâton vous garantira des périls et incommodités qui ne surviennent que trop ordinairement aux voyageurs, soit de la part des brigands, des bêtes féroces, chiens enragés et bêtes venimeuses. Il vous procurera aussi la bienveillance de ceux chez qui vous logerez. »
On n’est pas loin des Cours sur l’agriculture biodynamique de Rudolf Steiner, mais avec sept siècles d’avance.
P 8 : selon la mythologie nordique, les Berserks absorbaient du butotens, extraite de l’amanite tue-mouche, qui contient de la muscarine et de la muscaridine, et qui permettait soi-disant d’ « augmenter leur puissance douze fois ». Si vous voulez en savoir plus, il faut chercher plutôt berserkir, au pluriel, guerriers-fauves. Et le butotens s’écrit plutôt butoten et serait selon les cas une décoction ou un macérat d’amanite dans de l’hydromel. J’ai trouvé des recettes ici mais je n’ai pas encore essayé.
p 13 : Max N. Novich, dans la revue londonnienne Abbotempo, raconte qu’outre la grande consommation de café noir, les cyclistes du début du siècle avaient essayé
- l’élixir de vitesse de Harry Leeming,
- la potion Coca des Incas « pour un démarrage foudroyant »,
- de fortes doses de brandy
et pour les sprints
- de la cocaïne pure,
- des capsules de nitroglycérine, afin de (je cite) diminuer la durée et l’intensité de la dyspnée, fréquente après un effort violent
En 1892 se vendait le « vélo-guignolet », recette due soi-disant à Jeanne de la Noue (fondatrice de l’ordre des sœurs de la Providence de Notre Dame des Ardilliers en 1704), et l’élixir saintonger, inventé par le cycliste cycliste Louis Cottereau, et vanté par le docteur Léon Petit, membre du conseil d’administration du Touring club de France. L’élixir contenait du maté (ou « thé du Paraguay », de la famille du houx, sur laquelle Le Monde diplomatique a fait un excellent article en février 2021).
p 146 : Haroun Tazieff (qui fut secrétaire d’état entre 1981 et 1986) raconte dans son récit de l’expédition spéléologique de la Pierre-Sait-Martin en 1952 s’être dopé au Lambarène, un excitant à base d’ibogaïne, voisine de la strychnine, et dans la liste des produits dopants depuis 1967.
p 260 : j’ai lu qu’un caisson hypobare, avec soufflerie violente, tapis de course, vélo ergonomique, , permettant de « doper » par rarérfaction d’oxygène, méthode sur laquelles les Allemands furent très en avance, a été installée à la fin des années 80 au CRSSA, le centre d’études et de recherches du service des armées, à la Tronche , sous la direction du Dr Bittel (à 50m d’où j’ai soutenu ma thèse).
Donc mille mercis à l’auteur, Jean-Pierre de Mondénard, pour ces anecdotes dont j’ai fait mon beurre, et à Manu pour ses envois.
Les écueils maintenant (selon moi) :
- on ne peut guère lui en vouloir, mais l’auteur traite les contrôles d’ « identité » sexuelle des femmes comme allant de soi. Il n’avait pas connaissance du caractère très arbitraire de ces contrôles, et ses connaissances sur la question s’enrichiraient à lire les superbes travaux d’Anaïs Bohuon sur la question (j’en ai déjà parlé, mais allez voir ici, son livre de 2015 est génial).
- L’auteur garde une espèce de tendresse pour les valeurs olympiques qui m’est difficilement compréhensible, que ce soit historiquement avec cette andouille machiste de Pierre de Coubertin ou factuellement (les valeurs récompensées ne sont pas vraiment celles vantées : patriotisme, chauvinisme, professionnalisme, etc.).
- En corollaire, l’auteur rêve d’un sport sans dopage, clean, sans vraiment voir que c’est le sport lui-même qui cloche : dans quel but faire courir des gens les uns contre les autres avec des différences physiologiques de base aussi manifestes et des conditions de travail et d’entraînement aussi inégalitaires ? La seule chose qui est égale pour tou·tes dans le sport, c’est le règlement. Le reste transpire les inégalités sociales, sexistes, raciales, économiques. Pour une introduction à ces questions, on pourra lire divers travaux inspirants du précurseur Jean-Marie Brohm (même si cet auteur que j’aime bien a rejoint des sphères plutôt mystiques récemment) et de Frédéric Baillette.
Sujet et traitement original et très intéressant !
Un parallèle serait à faire avec le milieu sportif amateur moderne. L’usage de la testostérone, des stéroïdes et autres hormones de croissance est de plus en plus fréquent, et ce même pour des particuliers sans objectif de compétition.
Le marché des compléments alimentaires en joue d’ailleurs beaucoup. Il est fréquent de voir des bodybuilders, des fitboys et fitgirls au physique incroyable faire la promotion de protéines ou encore de « booster naturel de testostérone » (par exemple) alors qu’il est très clair (pour un public averti) que ces personnes ne tournent pas qu’à la vitamine C ou aux flocons d’avoine…
Pourtant, les débutants y croient, idéalisent ces personnes (qui évidement ne racontent pas tout), et dépensent des fortunes pour des compléments qui ne leur permettront jamais d’atteindre les résultats espérés.
Et que dire de ces « coachs » (influenceurs) qui vont jusqu’à promouvoir des lumières rouges (oui, de simples lumières rouges) en expliquant que ça permet de prendre du muscle/réduire sa masse graisseuse/améliore le métabolisme/tout ce que vous voulez…
Marketing et opacité
Oui, ça mériterait des recherches à part entière. Je suis d’accord avec vous !