Je découvre un ter­rible effet Matil­da sur la per­sonne de Can­dace Pert (1946–2013). C’est elle qui a mis la main sur les récep­teurs aux opioïdes en 1973, sous la direc­tion du célèbre Solo­mon Sny­der, lequel s’est ensuite appro­prié toute la gloire de son tra­vail.  Elle était déjà citée dans l’ar­ticle prin­ceps L’effet Mat­thieu Mathil­da en sciences, de Mar­ga­ret W. Ros­si­ter, que j’a­vais déjà lu, mais je n’a­vais pas plus cher­ché (ver­sion fran­çaise ici).
Certes, Can­dace avait l’air un peu « per­chée », érup­tive, incon­tro­lable et limite limite avec l’é­thique (une sorte de mélange d”  »Un homme d’ex­cep­tion » et de « Brea­king bad », dit-on). J’ai l’im­pres­sion qu’elle est est bien par­tie en sucette ensuite : elle est même inter­ve­nue dans le docu mys­ti­co-pété What the Bleep Do We Know, que j’a­vais décor­ti­qué en son temps. Mais quand même !
Tri­pant sur sa vie, j’ai lu quelques articles, dont The Mer­cu­rial Genius of Can­dace Pert with Pame­la Ryck­man.
Je dois d’être (re)tombé sur son his­toire à un court pas­sage dans Mat­thew Cobb, une brève his­toire du cer­veau, p. 291, livre qui est une vraie mine d’or

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