Je partage mon coup de cœur pour ce type, qui dirigea le Canard enchaîné jusqu’en 2012 – il continue à y faire une chronique encore aujourd’hui, à 88 berges.
Je l’aime bien parce qu’il a soulevé des affaires retentissantes, comme celles des écoutes de son journal par la DST (affaire dite du Watergaffe, 1973), ou celle des Diamants de Bokassa, dont Giscard d’Estaing a eu du mal à se relever. Je l’aime bien car sa parole est chaude, fluide, caustique. France Culture l’a interrogé cinq épisodes durant, fin février 2020, dans « A voix nue ».
Si vous n’avez pas le temps, j’ai concocté un mix de deux petits bouts de l’épisode 5 qui m’ont ravis, dont un sur Alain Duhamel, l’un des grands chiens de garde de la pensée. Simple, court, efficace : c’est là.
Si vous avez le temps, alors soit vous allez en ligne ici : https://www.franceculture.fr/emissions/series/claude-angeli-le-canard-et-la-plume, soit vous vous servez ici-même.
Angeli lui-même minimise l’impact du Canard. « Si nous avions un tel pouvoir, écrit-il dans son livre Tout et son contraire, il est évident que les articles seraient suivis de commissions d’enquêtes parlementaires ou de procès alors que ce n’est pas le cas« .
Merci pour le boulot abattu cher Monsieur.
- épisode 1
- épisode 2
Claude Angeli, le Canard et la plume (2/5) : La vocation du journalisme
- épisode 3
Claude Angeli, le Canard et la plume (3/5) : Dans les coulisses du Canard enchaîné
- épisode 4
Claude Angeli, le Canard et la plume (4/5) : Le Canard enchaîné face aux mutations de la presse
- épisode 5
Claude Angeli, le Canard et la plume (5/5) : Une liberté à défendre
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