C’est à cause des yeux de Mauricio Garcia Pereira dans un extrait sur lequel je suis tombé, que j’ai regardé « Les damnés, des ouvriers en abattoir », d’Anne-Sophie Reinhardt, produit par les batelières (2020).
Je ne savais pas que Mauricio était un ancien employé de l’abattoir municipal de Limoges ayant eu le courage de lancer l’alerte sur la pratique d’abattage des vaches gestantes en 2016. Ses mots m’ont plus achevé toutes les images sordides échappées des abattoirs. Le documentaire ne présente d’ailleurs aucune image d’animaux non humains, juste des animaux humains en terreur de ce qu’iels de sont retrouvé·es à faire dans ce système inepte.
J’ai coupé deux extraits, les voici. Vous me direz si ça vous fait pareil qu’à moi.
Je crois avoir lu que Mauricio ne vit que de l’ASS, l’allocation de solidarité spécifique. Elle est de 18,17€ par jour (soit env. 545 € par mois). C’est vrai ?
Personnellement je ne peux pas regarder ce type de documentaire. C’est pour moi tout aussi insupportable que de regarder des actes de torture. D’ailleurs ce qu’il décrit ce n’est rien d’autre qu’un acte de torture…
Ce que je me demande quand je l’écoute, c’est comment l’espèce humaine est capable d’une telle barbarie.
Je ne connais pas ce Mauricio, ni ses revenus mais pour moi cet homme est un héros.
de ce que je sais des réseaux, il a traversé 5 ou 6 ans de vaches maigres, et se forme désormais comme conducteur de bus (il a un compte FBook parait-il)
Oui, je suis d’accord avec vous, il faut un sacré courage pour faire ça, infiniment plus que je n’en aurai jamais
Le Greenletter club a fait un podcast avec Mauricio. Son témoignage est juste incroyable… Bravo à lui de dénoncer cette barbarie.