J’ai reçu ceci :

(…) avez-vous enten­du par­ler de la Maïeus­thé­sie ? Il s’a­gi­rait d’une méthode de « psy­cho­thé­ra­pie (?) », ven­due par son inven­teur Thier­ry Tour­ne­bise dans des for­ma­tions qui s’a­dressent à des pros et/ou des par­ti­cu­liers. Cette pra­tique pré­sente des carac­té­ris­tiques de type : pas de recon­nais­sance offi­cielle, pas d’ar­ticles scien­ti­fiques autres que ceux de l’in­ven­teur, des pré­ten­tions floues etc.

J’ai répon­du ça :

(…) je découvre au moment où vous m’en par­lez. Je lis sur le site : « La maïeus­thé­sie est une action de psy­cho­thé­ra­pie accom­pa­gnant la nais­sance des parts de soi res­tées en attente dans notre his­toire per­son­nelle ou fami­liale suite à des bles­sures de vie. » Effec­ti­ve­ment, tout y est nébu­leux ! Ca me semble faire par­tie des thé­ra­pies très locales, por­tées par un seul per­son­nage (ici dans la Dor­dogne) qui forme d’autres gens. De ce que je lis, ça res­semble à une sous-branche des psychogénéalogies/constellations fami­liales, qui créent tant de dégâts, dans la lignée d’Anne Ance­lin Schüt­zen­ber­ger et d’autres. Là des­sus, un excellent livre de Nico­las Gaillard, Les illu­sions de la psy­cho­gé­néa­lo­gie – Nos ancêtres ont bon dos !, aux édi­tions Mar­da­ga (2022). Plus spé­ci­fi­que­ment, je ne crois pas qu’il y ait des tra­vaux cri­tiques exis­tant sur cette thé­ra­pie spé­ci­fi­que­ment. Quand je regarde le site, je vois à la page publi­ca­tion des articles et des poèmes, et des cer­ti­fi­ca­tions qui semblent sor­ties un peu du cha­peau de Mer­lin l’en­chan­teur. Mon cur­seur de vali­di­té est assez bas, a prio­ri. Je ne demande qu’à chan­ger d’a­vis, mais m’é­ton­ne­rait qu’on trouve sur le site de Mon­sieur Thier­ry Tour­ne­bise. Mais je peux deman­der un avis com­plé­men­taire des psy­cho­logues (…)

Je vous met­trai ici des com­plé­ments ou cor­rec­tifs si on m’en trouve.

1 réponse

  1. FleX dit :

    C’est drôle, il y a peu un pote à moi à ren­con­trer une nana qui trem­pait dans cette pra­tique. Je ne savais pas quoi en pen­ser .

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