Je suis pour que toute per­sonne exer­çant une pro­fes­sion intel­lec­tuelle donne publi­que­ment ses liens d’in­té­rêt.

Or cha­ri­té bien ordon­née com­mence par soi-même. 

  • Je gagne un salaire de contrac­tuel de l’U­ni­ver­si­té Gre­noble-Alpes.
  • Je fais quelques heures com­plé­men­taires pour le CHU de Gre­noble, et me fait rému­né­rer  un stage d’une semaine à l’École Natio­nale des Ingénieur·es de Brest.
  • Je touche quelques droits d’au­teur des édi­tions book-i-book.com et du Détour, de moins d’une cen­taine d’eu­ros par an.
  • J’ai accep­té de trans­for­mer mes droits d’au­teur en parts sociales (10 je crois) de la SCIC (coopé­ra­tive d’in­té­rêt col­lec­tif) les Presses Uni­ver­si­taires de Gre­noble, pour contri­buer à évi­ter un nau­frage finan­cier.
  • Mes articles aux Presses Uni­ver­si­taires de Gre­noble, au maga­zine Espèces, au Pos­tillon, sont faites à titre gra­cieux.
  • On m’en­voie par­fois des ouvrages gra­cieu­se­ment, en vue de recen­sions.
  • Les confé­rences que je fais sont géné­ra­le­ment gra­tuites. Quand les struc­tures ont les moyens, je demande entre 200 et 400e que j’u­ti­lise pour les faux-frais de mes sta­giaires.
  • Je suis syn­di­qué au Syn­di­cat natio­nal de l’en­sei­gne­ment supé­rieur (SNESUP), et crois l’être encore au syn­di­cat de détenu·es PRP « Pour la pro­tec­tion et le res­pect des pri­son­niers ».
  • Je refuse sys­té­ma­ti­que­ment tous les buf­fets et repas payés par des entre­prises lors de col­loques ou de congrès.

 

 

 

1 réponse

  1. Guy M. dit :

    C’est clair, net et pré­cis .
    c’est ce que devrait faire toute per­sonne qui a en charge de pro­mou­voir des idées nova­trices . sorte de glas­nost intel­lec­tuelle garan­tie d’une indé­pen­dance affir­mée .

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