« Les apo­thi­caires qui achètent une offi­cine s’oc­cupent seule­ment de savoir si elle pos­sède des vases d’or et des vases peints ser­vant plu­tôt à l’ostension qu’à la néces­si­té, mais fai­sant l’admiration du vul­gaire. S’ils employaient à ache­ter les meilleurs médi­ca­ments ce qu’ils dépensent pour ces choses super­flues et inutiles, ce serait mieux et pour eux et pour les malades ; mais c’est là folie com­mune à presque tous qui négligent être et pré­fèrent paraître. ».

C’est de Guillaume Ron­de­let (alias Guliel­mi Ron­de­le­tii), chan­ce­lier de la facul­té de méde­cine de Mont­pel­lier, dans sa Pré­face de Phar­ma­co­po­la­rum offi­ci­na, Paris, apud Jean Macé, 1567 (Ron­de­let, spé­cia­liste entre autres des « pois­sons », est acces­soi­re­ment l’un des inven­teurs de la clas­si­fi­ca­tion bino­miale en latin, un siècle avant Carl von Lin­né).

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