En butte avec le système de publication dans les revues privées prédatrices*, je suis toujours plus motivé par un article de vulgarisation dans Espèces ou dans le Monde diplomatique que de passer un an à me faire retoquer un article technique, en anglais, que bien peu de gens liront.
Nouvelle ligne dont je suis fier dans mon médiocre CV : mon article « nazi-outing » sur le témoignage de Thomas, est relayé ici par Metalorgie, un gros webzine de metal. Bon ben là où des gens se réjouissent de faire un Lancet ou un Nature, moi je danse le guilledou de voir mon nom apparaître sur des plate-formes populaires comme celle-ci.
Une façon de rendre au public ce qu’il me donne sous forme de salaire. Votre argent collectivisé, que je reçois chaque mois de manière salariale, est comme le dit Bernard Friot sur Kawa-TV, totalement anticapitaliste**. Et c’est d’ailleurs avec cette thune que j’achète le café et le paracétamol qui m’ont permis de tenir les heures d’écoute de black metal nazi.
* J’en parle depuis longtemps, au point de radoter, par exemple dans « Recherches publiques, revues privées », en décembre 2012.
** Bernard Friot, qui m’a beaucoup inspiré dans notre bouquin « La Sécu, les vautours et moi ».
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