Pas besoin d’a­voir eu des arrière-grands oncles mineurs pour avoir envie de chia­ler à l’é­vo­ca­tion de Cour­rières 1906, de ses 1099 morts, du rabot sur les condi­tions de sécu­ri­té, des divi­dendes aux action­naires, des mineurs alle­mands qui viennent aider, de la grève de Benoît Brout­choux…
En mode rapide : Affaires sen­sibles la semaine pas­sée  (avec dif­fu­sion de cette chan­son que j’a­vais oubliée, « La femme du mineur », du regret­té Graeme All­wright)
En mode BD : Sang noir, de Jean-Luc Loyer, chez Futu­ro­po­lis (j’en ai déjà par­lé, je radote mais c’est mon bou­lot, et « vingt fois sur le métier remet­tez votre ouvrage »)
En mode velu : Guy Dubois et Jean-Marie Minot, His­toire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais, 2t., 1991–2.
Cocas­se­rie de l’his­toire, un siècle plus tard on n’a tou­jours rien com­pris. Exemple, 1135 mort·es en 2013 dans l’ef­fon­dre­ment du bâti­ment Rana Pla­za à Dac­ca, qui abri­tait des ate­liers de confec­tion tra­vaillant pour diverses marques inter­na­tio­nales de vête­ments (dont nous sommes les ache­teurs, à vil prix, ce vil prix ayant un prix payé par d’autres, ce qui résume au fond assez bien le capi­ta­lisme décom­plexé).

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