Tel la mas­sette, Patrick Mas­son plie mais ne rompt point

Il y a une anec­dote un peu navrante que je n’ai pas nar­rée dans le bou­quin 50 ans de zété­tique avec Hen­ri Broch. J’a­vais pure­ment oublié que mon ami le phar­ma­co­logue Patrick Mas­son (pro­fes­seur et géné­ral de l’ar­mée – c’est « mon » géné­ral à moi) m’a­vait encou­ra­gé en 2005 à faire un article pour les Annales phar­ma­ceu­tiques fran­çaises. Ça avait don­né « Élixirs flo­raux de Bach : étude zété­tique : Cri­tique des concepts pseu­do-scien­ti­fiques, pseu­do-médi­caux et des pos­tures phi­lo­so­phiques induites par la théo­rie du Dr Bach » (que je vous mets ici). Cela avait créé un vrai scan­dale à l’A­ca­dé­mie de phar­ma­cie, que je n’ai pas vu pas­ser, per­son­nel­le­ment, mais qui a valu à Patrick… son exclu­sion du comi­té édi­to­rial des Annales, sans appel ni cour­rier offi­ciel.

Gloire et mer­ci à lui, qui a payé cher mon article (et m’a tou­jours encou­ra­gé dès mes débuts il y a plus de 20 ans). Je vou­lais lui rendre hom­mage. Il vit actuel­le­ment à Kazan, sur la rive gauche de la Vol­ga, où il dirige un labo­ra­toire de neu­ro­phar­ma­co­lo­gie à l’u­ni­ver­si­té fédé­rale.

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