Didier 1er. J’a­voue que je pré­fère Didier Super

En décembre 1977, l’é­tu­diant en droit Didier Piga­neau se fit invi­ter au ridi­cule sacre de Jean-Bedel Bokas­sa Ier à Ban­gui, en Cen­tra­frique. Didier 1er était cen­sé régner sur le royaume de Basoche, à Poi­tiers, comp­tant essen­tiel­le­ment quelques tro­quets. Il fut reçu avec les hon­neurs, à cette fête de la Fran­ça­frique, lar­ge­ment finan­cée par l’État fran­çais.

Un soup­çon de vrai – la basoche a exis­té, très proche des faluches actuelles, et le roi de basoche est un titre qui a été sup­pri­mé par Hen­ri III – dans un embal­lage aus­si cha­toyant que faux. Et voi­là la recette stan­dard du canu­lar.

L’art du canu­lar touche son point d’orgue le 1er avril, et comme tout le monde est pré­ve­nu, nous redou­blons tou·tes de vigi­lance ce jour-là. Le rêve d’un ensei­gnant comme moi, c’est que la méfiance mise en œuvre un jour de l’an­née soit repro­duite chaque sacro-saint jour.

Marc Dori­dant a cette phrase : « L’es­prit cri­tique est notre ave­nir ! Ne l’é­co­no­mi­sons pas ! » et je suis content de repro­duire avec lui le hash­tag « #FêteEs­prit­Cri­tique ».

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