Quand j’é­tais encore croyant dans l’hu­ma­ni­taire, il y a 20 ans, une blague cir­cu­lait. Un dic­ta­teur afri­cain rend visite à un autre. Il est reçu dans un palais si beau que le 1er lui demande : com­ment as-tu fait pour t’of­frir ça ? L’autre répond : « c’est simple, tu vois l’au­to­route là-bas ? Elle a coû­té 100 mil­lions, j’ai fac­tu­ré 200, et voi­là. Le 1er rentre chez lui. Un an plus tard, le second lui rend visite, et atter­rit dans un palais encore plus sublime. Il lui dit : c’est dingue, ça, com­ment t’as fait ? Et le 1er lui répond : tu vois l’au­to­route là-bas ?
– Euh… non.
– Ben voi­là.

Mais les choses ont chan­gé ! Main­te­nant ce genre d’en­tour­loupe est orches­tré par… nos ser­vices publics. Exemple mas­ter­class du Groupe ADP, ancien­ne­ment Aéro­ports de Paris et ses contrats avec la Libye, qui a enter­ré son pro­cès par une « conven­tion judi­ciaire d’in­té­rêt public ». Racon­tée par Marc Ende­weld dans Secrets d’in­fo, sur France Inter (ici).
ADP : « des hori­zons à par­ta­ger », c’est leur slo­gan…

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