Élu à la Com­mis­sion For­ma­tion Vie Uni­ver­si­taire de mon uni­ver­si­té, j’ai ten­té la semaine pas­sée avec des col­lègues de faire vali­der auto­ma­ti­que­ment les semestres. Nos argu­ments étaient les sui­vants : le nombre de gens dans de mau­vaises condi­tions de révi­sion et de pas­sage d’exa­men (connexion faible, tra­vail en paral­lèle, squats, sans-papiers, etc.) allaient faire un tas de « vic­times ». Une vali­da­tion avec note plan­cher nous sem­blait être la solu­tion la moins pire. Mal­heu­reu­se­ment, notre pro­po­si­tion a été reje­té lors du vote, au nom de la « qua­li­té des filières et des diplômes » : en gros, il ne fal­lait pas affai­blir, ne serait-ce qu’un semestre, le niveau de chaque licence, chaque mas­ter. J’a­voue avoir eu l’im­pres­sion d’a­voir contre nous un dis­cours éli­tiste, défen­du par des gens qui ne doivent pas avoir affaire comme mes col­lègues et moi à une marée de mes­sages d’in­quié­tude et d’an­xié­té d’étudiant·es qui ne savent pas à quelle sauce ils/elles vont se faire cro­quer en juin. Il y a quand même des moyens de déso­béir à cette injonc­tion d’é­va­lua­tion, et je les emprun­te­rai au maxi­mum. Car je n’ai pas envie que mes cours, à plus forte rai­son mon ensei­gne­ment trans­ver­sal « Zété­tique & auto­dé­fense intel­lec­tuelle », soit fina­le­ment plus une éva­lua­tion de la connexion 4G des étudiant·es qu’une éva­lua­tion de leurs com­pé­tences cri­tiques.

J’ai d’ailleurs signé cet appel sur le blog  « Les invi­tés de Media­part », paru le 22 avril.

 

Oui à la conti­nui­té péda­go­gique à l’université, mais sans éva­lua­tion !

Plus de 120 ensei­gnants-cher­cheurs, issus de dif­fé­rentes uni­ver­si­tés, s’é­lèvent contre l’évaluation des étu­diants pen­dant cette période de confi­ne­ment. « Cette conti­nui­té péda­go­gique, impré­vue et donc mise en place bru­ta­le­ment, exa­cerbe les inéga­li­tés sociales déjà pré­sentes ». Une éva­lua­tion revien­drait à les ren­for­cer davan­tage.

« S’il il meurt, il meurt ». Ivan Dra­go, dans Rocky IV (1985)

Nous vivons une situa­tion de crise excep­tion­nelle et his­to­rique, mal­gré cela de nom­breux acteurs de l’enseignement supé­rieur sont dans la conti­nui­té (des exa­mens, des concours…) comme si tout pou­vait se pour­suivre nor­ma­le­ment. Or pour de nom­breux étu­diants, la situa­tion actuelle de confi­ne­ment n’est pas pro­pice pour étu­dier conve­na­ble­ment à l’université. S’il est ain­si sou­hai­table de leur pro­po­ser des ensei­gne­ments à dis­tance, les éva­luer sur des notions tra­vaillées pen­dant cette période revien­drait à créer de pro­fondes inéga­li­tés.

Tout comme l’enseignement pri­maire et secon­daire, l’université s’est lan­cée dans la pour­suite des ensei­gne­ments (cours magis­traux, tra­vaux diri­gés, par­fois même tra­vaux pra­tiques) effec­tués avant le début du confi­ne­ment. Les ensei­gnants et ensei­gnants-cher­cheurs ont sou­vent dû faire preuve d’ingéniosité et de téna­ci­té pour conti­nuer sur leur lan­cée. Contrai­re­ment au pri­maire et au secon­daire où les ensei­gnants doivent suivre les direc­tives minis­té­rielles, ceux de l’université ont une cer­taine liber­té sur le conte­nu et les moda­li­tés péda­go­giques (notam­ment l’évaluation) de leurs ensei­gne­ments.

Cette conti­nui­té péda­go­gique, impré­vue et donc mise en place bru­ta­le­ment, exa­cerbe les inéga­li­tés sociales déjà pré­sentes. En temps nor­mal, elles sont quelque peu lis­sées : les étu­diants peuvent tous assis­ter (au moins en par­tie) aux cours, même s’ils ont de longs tra­jets ou s’ils doivent tra­vailler à côté pour sub­ve­nir à leurs besoins… L’université met en effet à leur dis­po­si­tion des biblio­thèques uni­ver­si­taires pour tra­vailler au calme et uti­li­ser des res­sources docu­men­taires, des ordi­na­teurs, du réseau (wifi), par­fois des impri­mantes… Comme elle ne four­nit pas ou peu d’ordinateurs por­tables aux étu­diants ni de connexion Inter­net « à la mai­son », cette période de confi­ne­ment et de « conti­nui­té péda­go­gique » repose uni­que­ment sur les outils et accès au réseau per­son­nels des étu­diants.

Des son­dages réa­li­sés récem­ment auprès d’étudiants de dif­fé­rents ins­ti­tuts montrent qu’un nombre non négli­geable d’étudiants dis­pose uni­que­ment d’un smart­phone, ou doit par­ta­ger ordi­na­teur ou tablette avec le reste de la famille. L’étudiant muni seule­ment de son smart­phone est alors for­te­ment dépen­dant de son for­fait per­son­nel, mais aus­si du réseau local. Une de nos étu­diantes, confi­née à la cam­pagne, doit aller en haut d’une col­line pour sim­ple­ment lire ses mails ! Ne par­lons pas de suivre des cours en ligne… Ou de lire un poly­co­pié sur un écran de télé­phone. Même avec un ordi­na­teur, la qua­li­té de la connexion peut être insuf­fi­sante pour assu­rer le sui­vi de cours en ligne avec des vidéos par­ti­cu­liè­re­ment gour­mandes en termes de débit numé­rique.

Au-delà de ces condi­tions tech­niques, il faut éga­le­ment béné­fi­cier d’un endroit calme pour tra­vailler pen­dant une par­tie sub­stan­tielle de la jour­née, ce qui n’a rien d’évident. Dans une filière de l’université Paris Saclay où un son­dage auprès des étu­diants a été effec­tué, seuls les deux tiers des étu­diants peuvent s’isoler pour tra­vailler. Nombre d’étudiants doivent ain­si com­po­ser avec un loge­ment étroit pour une famille, gar­der des frères et sœurs, etc. Cer­tains doivent pour­suivre leur tra­vail ali­men­taire à côté : une étu­diante cais­sière doit faire plus d’heures qu’en temps nor­mal à cause de l’épidémie, elle est donc moins dis­po­nible pour suivre les cours. Il peut en outre y avoir des ten­sions au sein de la famille, moins per­cep­tibles habi­tuel­le­ment. On peut ain­si consta­ter toutes sortes de situa­tions bien réelles, qui sont objec­ti­ve­ment un frein à l’apprentissage à dis­tance.

Mal­gré cela des cours en ligne ont lieu. On peut ici saluer le tra­vail remar­quable fait par les ensei­gnants qui, s’ils sont en géné­ral confi­nés dans de meilleures condi­tions que leurs étu­diants, sont éga­le­ment confron­tés à cer­taines dif­fi­cul­tés évo­quées plus haut.

La situa­tion excep­tion­nelle que nous vivons est par­ti­cu­liè­re­ment anxio­gène : étu­dier dans ces condi­tions est loin d’être opti­mal. Pro­lon­ger alors un cours à dis­tance, en confi­ne­ment, est une façon de pen­ser à autre chose non seule­ment pour les étu­diants qui peuvent le suivre décem­ment, mais aus­si pour les ensei­gnants. « Je dirais que les cours en visio sont ce qu’il y a de plus construc­tif et agréable, les rap­ports humains étant presque absents dans ce confi­ne­ment, ils per­mettent d’en­tre­te­nir du lien et d’en­tendre la voix de nos pro­fes­seurs », témoigne ain­si une étu­diante de l’Inalco.

Compte tenu de toutes ces rai­sons, il est impor­tant que les ensei­gnants pour­suivent tant bien que mal leurs cours et tra­vaux diri­gés par l’intermédiaire d’outils de visua­li­sa­tion en ligne. En revanche, ces par­ties de cours effec­tuées depuis le début du confi­ne­ment ne doivent pas faire l’objet d’une éva­lua­tion des étu­diants ⎼ à dis­tance ou pas ⎼ visant à l’attribution d’une note comp­tant dans la sco­la­ri­té, sous peine d’amplifier les inéga­li­tés entre eux. Des exa­mens pour­ront éven­tuel­le­ment se tenir à l’issue du confi­ne­ment, dans les locaux des uni­ver­si­tés, et non en ligne, et ne devront pas por­ter sur des concepts vus pen­dant le confi­ne­ment.

Le ser­vice public d’enseignement supé­rieur fait un tra­vail admi­rable pour le sui­vi péda­go­gique des étu­diants à dis­tance. Néan­moins, les pro­ces­sus d’enseignement à dis­tance mis en place doivent faire figure d’exception et non deve­nir une norme, rien ne peut rem­pla­cer la pré­sence phy­sique d’un ensei­gnant dans le pro­ces­sus d’apprentissage. « Par rap­port à un cours pré­sen­tiel, chaque acti­vi­té me demande deux fois plus de temps. Les cours en ligne me demandent un tra­vail très impor­tant et j’ai du mal à tout assi­mi­ler. Apprendre un concept seul ou avec de faibles inter­ac­tions est beau­coup plus com­pli­qué qu’en pré­sen­tiel. » rap­porte une étu­diante de l’université Gre­noble Alpes.

Signa­taires :

David Ami­tra­no, IUT1 Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Aktham Asfour, Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Laurent Audouin, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Corinne Augier, Uni­ver­si­té Claude Ber­nard Lyon 1
Carime Aya­ti, Gre­noble INP
Moha­med Aziz Bou­chene, Uni­ver­si­té Paul Saba­tier, Tou­louse
Julien Baroth, IUT1 Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Ned­j­ma Ben­diab, Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Pierre Bene­teau, Uni­ver­si­té Claude Ber­nard Lyon 1
Jean-Fran­çois Ber­nard, IUT1 Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Cla­ra Bier­mann, Uni­ver­si­té Paris 8 Vin­cennes
Guillaume Blanc, Uni­ver­si­té de Paris
Mireille Blanc, Uni­ver­si­té Claude Ber­nard Lyon 1
Méla­nie Bour­let, INALCO, LLACAN
Per­rine Bou­tin, Uni­ver­si­té Sor­bonne nou­velle – Paris 3
Fat­ma Bri­ki, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Jen­ni­fer Buyck, Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Syl­vain Cap­po­ni, Uni­ver­si­té Tou­louse 3
Julian Car­rey, INSA Tou­louse
Florent Che­va­lier, Uni­ver­si­té de Poi­tiers
Mar­cel­lo Civel­li, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Éve­lyne Cohen, ENNSIB – Uni­ver­si­té de Lyon
Yan­nick Copin, Uni­ver­si­té Claude Ber­nard Lyon 1
Vincent Dan­jean, Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Chris­tophe Daus­sy, Uni­ver­si­té Sor­bonne Paris Nord
Valé­rie Daux, Uni­ver­si­té de Ver­sailles Saint-Quen­tin
Astrid Deco­ene, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Cécile de Hos­son, Uni­ver­si­té de Paris
Xavier de Lar­mi­nat, Uni­ver­si­té de Rouen
Gwe­naël Dela­val, Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Claude Depol­lier, Le Mans Uni­ver­si­té
Hélène Des­sales, École Nor­male Supé­rieure
Flo­rence Elias, Uni­ver­si­té de Paris
Cathe­rine Even, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Fran­çois Fau­queux, IUT1 Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Gwla­dys Fer­nandes, Uni­ver­si­té Ver­sailles Saint-Quen­tin
Auré­lie Feron, INP Gre­noble
Emma­nuelle Fre­noux, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Leï­la Frouillou, Uni­ver­si­té Paris Nan­terre
Fran­çois Gal­let, Uni­ver­si­té de Paris
Julien Gar­ga­ni, Uni­ver­si­té Paris Saclay
Jean-Michel Géne­vaux, Le Mans Uni­ver­si­té
Jeanne Ghe­rar­di, Uni­ver­si­té de Ver­sailles Saint-Quen­tin
Flo­rence Gher­cha­noc, Uni­ver­si­té de Paris
Claire Gim­bert, IUT1 Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Ben­ja­min Giro­det, Uni­ver­si­té Claude Ber­nard Lyon 1
Fabien Giroud, IUT1 Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Marie Godard, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Ade­line Grand-Clé­ment, Uni­ver­si­té Tou­louse 2
Gérald Gre­nier, Uni­ver­si­té Lyon 1
Sophie Gué­rard de Latour, Uni­ver­si­té Paris 1 Pan­théon Sor­bonne
Chris­tophe Hache, Uni­ver­si­té de Paris
Régis Hen­rion, Uni­ver­si­té Gus­tave Eif­fel
Jean-Marie Hentz, IUT1 Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Gérald Hivin, IUT1 Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Marion Jean­nin, Uni­ver­si­té Claude Ber­nard Lyon 1
Clau­dine Kahane, Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Arne Kel­ler, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Chan­tal Kel­ler, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Cathe­rine Kiku­chi, Uni­ver­si­té de Ver­sailles Saint-Quen­tin
Éve­lyne Kolb, Sor­bonne Uni­ver­si­té
Isa­belle Krzyw­kows­ki, Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Auré­lien Kuhn, Gre­noble INP-Phel­ma
Annie Lacroix-Riz, uni­ver­si­té Paris 7
Gaël Latour, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Anaïs Le Fèvre-Ber­the­lot, Uni­ver­si­té Rennes 2
Pierre Lefranc, Gre­noble INP
Loïc Le Pape, Uni­ver­si­té Paris 1 Pan­théon-Sor­bonne
Loïc Leroy, IUT1 Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Natha­lie Lid­gi-Gui­gui, Uni­ver­si­té Sor­bonne Paris Nord
Joseph Lisi, IUT1 Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Mathilde Loretz, IUT1 Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Rafaëlle Mai­son, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Achraf Manar, Uni­ver­si­té Cler­mont Auvergne
Marie-Chris­tine Mar­cel­le­si, Sor­bonne Uni­ver­si­té
Gon­za­lo Mar­chant, Uni­ver­si­té Claude Ber­nard Lyon 1
Mar­tial Mazars, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Adrien Mer­cier, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Zoé Mes­nil, Uni­ver­si­té de Paris
Fran­çoise Mignon, Uni­ver­si­té de Per­pi­gnan
Régis Mis­sire, Uni­ver­si­té de Tou­louse 2
Fré­dé­ric Moi­sy, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Richard Mon­voi­sin, Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Cathe­rine Mor­lay, Uni­ver­si­té Lyon 1
Maga­li Nach­ter­gael, Uni­ver­si­té Sor­bonne Paris Nord
Daniele Nuta­rel­li, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Laurent Oxa­ran­go, IUT1 Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Nico­las Pav­loff, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Muriel Périsse, Uni­ver­si­té d’Ar­tois
Pas­cal Per­rier, Gre­noble INP
Gaële Per­rus­son, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Oli­vier Plan­te­vin, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Kat­ja Ploog, Uni­ver­si­té d’Orléans
Marie Poi­rier-Qui­not, Uni­ver­si­té Paris Saclay
Cécile Quan­tin, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Marc Rabaud, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Samuel Raetz, Le Mans Uni­ver­si­té
Chris­tophe Regeard, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Alexandre Renaux, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Vincent Riche­feu, IUT1 Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Emma­nuelle Rio, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Ayech Roua­hi, IUT Lyon 1
Guillaume Roux, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Fabienne Sali­ni, IUT1 Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Eli­sa San­ta­le­na, Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Anne Sau­va­gnargues, Uni­ver­si­té Paris Nan­terre
Oli­vier Schwan­der, Sor­bonne Uni­ver­si­té
Meriem Sebaï, Uni­ver­si­té Paris 1 Pan­théon Sor­bonne
Nico­las Sief­fert, Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Makis Solo­mos, Uni­ver­si­té Paris 8
Juliette Thui­lier, Uni­ver­si­té Tou­louse Jean Jau­rès
Jacques Trei­ner, Uni­ver­si­té de Paris
Cyril Tri­maille, Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
René Vacher, IUT1 Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Irène Ven­trillard, IUT1 Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes
Nico­las Ver­nier, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Bru­no Via­ris, Uni­ver­si­té Paris-Saclay
Fabien Vignes-Tour­ne­ret, Uni­ver­si­té Claude Ber­nard Lyon 1
Sté­phane Vigno­li, Uni­ver­si­té Lyon 1
Jacques Vigué, Uni­ver­si­té Paul Saba­tier, Tou­louse
Anne Viguier, Inal­co
Fré­dé­ric Voi­sin, Uni­ver­si­té Paris Saclay
Mathias Voi­sin-Fra­din, Phel­ma – Gre­noble INP – Uni­ver­si­té Gre­noble Alpes

Si vous sou­hai­tez signer cette tri­bune : tribune.evaluation@gmail.com

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