Vous prenez un pays qui, vexé d’être attaqué sur son sol, en profite pour envahir un pays qui n’a rien à voir, et dont les politiques demandent aux administratifs de faire parler les suspects par tous les moyens. Ça donne la prison d’Abou Ghraib, et surtout une victime expiatoire, Lynndie England, une femme pauvre venue du fond de la Virginie, sans expérience militaire, qui incarnera à elle seule tout le process, fera 3 ans de prison, souffrira de TSPT, de dépression, et a encore un mal fou à trouver du boulot 20 ans plus tard (bon, je ne parle pas des détenus irakiens, qui ont sûrement eu eux aussi du mal à s’en remettre).
Une histoire particulière, sur France Culture, traite l’histoire en 4 épisodes.
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