J’ai signé il y a quelques temps un appel, qui est paru le 9 juillet 2020 dans le maga­zine L’Ex­press (). L’é­quipe a ana­ly­sé 200 mesures en faveur du bien-être ani­mal et en a rete­nu vingt. Les cri­tères ? Impact éle­vé pour les ani­maux, fort consen­sus social et sou­te­na­bi­li­té des dépenses publiques.

Appel citoyen

Le bien-être ani­mal consti­tue aujourd’hui un sujet de pré­oc­cu­pa­tion majeur pour la socié­té fran­çaise. Loin des débats pola­ri­sés, de mul­tiples enquêtes d’o­pi­nion montrent qu’il existe un très fort consen­sus autour de la mise en œuvre de poli­tiques publiques en faveur des ani­maux. Près de 90% des Fran­çais sou­haitent ain­si une meilleure pro­tec­tion des ani­maux domes­tiques, une réforme ambi­tieuse de la chasse, ou encore une légis­la­tion plus pro­tec­trice des ani­maux vivant dans les éle­vages inten­sifs. La grande majo­ri­té de nos conci­toyens appelle éga­le­ment à davan­tage édu­quer nos jeunes géné­ra­tions au bien-être ani­mal et sou­haite rendre leur liber­té aux ani­maux sau­vages actuel­le­ment en cap­ti­vi­té. Face à ce consen­sus crois­sant dans notre socié­té, les poli­tiques publiques en faveur des ani­maux demeurent timides et ce manque d’am­bi­tion risque de fra­gi­li­ser plus encore le lien entre les Fran­çais et leurs gou­ver­nants.

Le pro­jet « Vingt mesures pour les ani­maux » montre que ces évo­lu­tions en faveur des ani­maux ne sont pas seule­ment sou­hai­tées par notre socié­té mais qu’elles sont éga­le­ment sou­te­nables finan­ciè­re­ment. Au delà des chan­ge­ments de com­por­te­ments indi­vi­duels aux­quels nous assis­tons, l’État a un rôle clef à jouer dans la pro­tec­tion des ani­maux les plus fra­giles : en faci­li­tant et en accom­pa­gnant la tran­si­tion vers des acti­vi­tés plus res­pec­tueuses des ani­maux, en veillant au res­pect de la régle­men­ta­tion en vigueur, en infor­mant davan­tage les consom­ma­teurs sur l’o­ri­gine des pro­duits, et en inter­di­sant les pra­tiques les plus cruelles.

Par cet appel citoyen, nous appe­lons les élus de tout bord à dépas­ser les cli­vages poli­tiques habi­tuels et les pou­voirs publics à agir pour mettre en place ces solu­tions consen­suelles et finan­ciè­re­ment tenables en faveur des ani­maux. Nous aspi­rons à ce que le débat public se concentre sur ce qui compte réel­le­ment : le bien-être ani­mal.

Pour suivre le sujet, ren­dez-vous là.

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