(Fausse) synchronicité : hier j’écoutais les 5h41 (!) de causette de Léo Ferré sur France Culture en 1988, et un moment il dit qu’il a été très touché par la version de Jane Birkin de « Avec le temps ». Cette coïncidence, c’est fou, non ? (non).
En attendant, tout le monde cause de Jane Birkin, mais si vous êtes passé·e à côté de Ferré, je vous donne des pistes pour prendre des petites claques. Moi, ça a commencé par un CD abandonné, vers 1991, juste de quoi prendre en pleine tête sa mort deux ans plus tard (un 14 juillet, je m’en souviens, il y a 30 ans).
Voici 5 gifles.
- Le conditionnel de variétés, écrite pour dénoncer l’interdiction du journal de la Gauche prolétarienne « La cause du peuple »
- Le chien
- Ne chantez pas la mort, écrite par ce type immense trop oublié, Jean-René Caussimon
- Les anarchistes
Je voudrais faire un clin d’œil à Christophe Bell Œil, qui a fait des reprises terribles dans son album « Hurle tout », qui était un des surnoms de départ de Léo Ferré si je ne m’abuse. Je pense à « Monsieur William », mais essayez pour voir « Tu ne dis jamais rien ».
J’aurais pu aussi indiquer ce bijou qu’est l’album de reprises par Philippe Léotard. Voici « Est-ce ainsi que les hommes vivent », que Ferré a tiré d’un poème d’Aragon
Et puis je ne résiste pas à vous indiquer « Richard », parce que bon, voilà. « Richard, ça va ? » Dit-il.
J’aime bien, quand il s’inquiète pour moi.
Au fait, ne passez pas à côté de toutes les reprises de Catherine Ribeiro, grande grande patronne !
Et ne pas oublier « Des armes », reprise par Noir Désir en 2001, qui se pose là, quand même.
Ah, et on me rappelle dans l’oreillette (comment ai-je pu oublier) l’immense talent de Béatrice « Mama Béa » Tekelski, je ne comprends pas qu’on entende si peu parler d’elle.
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