Michael Lons­dale mou­rant, meurt Mes­sire l’Ab­bé dans le monu­men­tal « Le nom de la rose ».
Mais meurt aus­si un chaud par­ti­san du Renou­veau cha­ris­ma­tique (ou néo-pen­te­cô­tisme, avec pro­phé­ties, gué­ri­sons, glos­so­la­lie et tout le tin­touin). J’es­père fran­che­ment pour lui que Dieu existe !
Extrait du film de Jean-Jacques Annaud (1986), adap­té du roman d’Um­ber­to Eco*
Frère Guillaume : Per­sonne ne devrait se voir inter­dire de consul­ter ces livres.
Adso : Peut-être sont-ils consi­dé­rés comme trop pré­cieux ? Trop fra­giles ?
Frère Guillaume : Non, ce n’est pas cela. C’est parce qu’ils ren­ferment sou­vent une sagesse dif­fé­rente de la nôtre, et des idées qui pour­raient nous ame­ner à dou­ter de l’in­failli­bi­li­té de la parole divine. Et le doute, Adso, est l’en­ne­mi de la foi.
*J’ai lu ce livre j’a­vais 14 ou 15 ans, et je me rap­pelle avoir chia­lé toutes les larmes de mon corps au moment de l’in­cen­die de la biblio­thèque. Je vais le relire, un de ces quatre, voir si ça me fait pareil.

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