Ven­dre­di, un étu­diant de kiné de l’Ins­ti­tut de for­ma­tion de Gre­noble vali­dait son mémoire de fin d’é­tude assez nova­teur, et j’é­tais dans le jury. Emi­lio Deot­to, c’est son nom, a tra­vaillé sur la connais­sance qu’ont les kinés de leur propre code de

Emi­lio Deot­to, réflé­chis­sant à la déon­to­lo­gie

déon­to­lo­gie, sous la direc­tion de Nico­las Pin­sault, direc­teur de l’é­cole, et Luc Mor­fin, Pré­sident du CDO des mas­seurs-kiné­si­thé­ra­peutes de l’Isère. Comme ce tra­vail doit être pour­sui­vi, et que je ne veux pas déflo­rer la suite de la recherche, je ne vous livre pas (encore) le mémoire en entier. Par contre j’ai pen­sé sti­mu­lant de vous pro­po­ser avec son accord un mini-quizz, éclai­rant autant pour les professionnel·les que pour les patient·es. Si vous vou­lez jouer, pre­nez un crayon, notez vos réponses aux 7 ques­tions sui­vantes et com­pa­rez au cor­ri­gé.

 

  1. Au cours d’une réédu­ca­tion, un patient avait eu un com­por­te­ment irres­pec­tueux avec la secré­taire de mon cabi­net, mal­gré plu­sieurs rap­pels à l’ordre. Il appelle pour une nou­velle prise en charge au cabi­net. Puis-je refu­ser de le prendre en charge ?
  2. Au cours de ma prise en charge sur un mineur âgé de 16 ans, je constate des signes de mal­trai­tances sur sa per­sonne de plus en plus nom­breux. En par­lant avec lui pen­dant une séance il me dit « de lais­ser tom­ber ». Je décide tout de même en faire un signa­le­ment auprès d’une auto­ri­té com­pé­tente. Ai-je res­pec­té la déon­to­lo­gie pro­fes­sion­nelle ?
  3. Je constate sur ma patiente une contu­sion au poi­gnet. Elle me fait part que son mari la bat de plus en plus vio­lem­ment et pense qu’il va très bien­tôt « com­mettre l’irréparable ». Après avoir deman­dé si elle vou­lait que je pré­vienne des ser­vices sociaux elle refuse de peur des réper­cus­sions de la part de son mari. Je décide tout de même de pré­ve­nir des auto­ri­tés com­pé­tentes en leur fai­sant part de mes consta­ta­tions objec­tives. Ai-je res­pec­té la déon­to­lo­gie pro­fes­sion­nelle ?
  4. Un patient avec des dou­leurs lom­baires chro­niques vient me voir pour une prise en charge. Il me demande la réa­li­sa­tion d’un mas­sage afin de sou­la­ger ses dou­leurs. Jugeant que des exer­cices seraient plus appro­priés, je refuse et nous nous retrou­vons en désac­cord sur sa prise en charge. Mon refus res­pecte-t-il la déon­to­lo­gie pro­fes­sion­nelle ?
  5. En paral­lèle de ma pra­tique de MK, je pos­sède un com­merce dans lequel je pra­tique en tant que cou­peur de feu dans lequel je traite des patients vic­times de graves brû­lures. Je dis­tingue cette pra­tique de ma pro­fes­sion de MK en uti­li­sant des locaux dif­fé­rents et en ne l’évoquant jamais devant mes patients du cabi­net de MK. Est-ce que je risque des sanc­tions ?
  6. Je suis ins­tal­lé dans mon cabi­net depuis 10 ans. M’entendant bien avec un méde­cin et sachant qu’il fait un bon tra­vail, j’oriente tou­jours mes patients vers lui quand ils me demandent le nom d’un bon méde­cin. Ai-je res­pec­té la déon­to­lo­gie pro­fes­sion­nelle ?
  7. Je m’installe dans un vil­lage ne pos­sé­dant pas de mas­seur-kiné­si­thé­ra­peute. Vou­lant infor­mer les habi­tants de cette nou­velle offre de soin dans leur vil­lage, puis-je dépo­ser mes cartes de visite sur le comp­toir de la phar­ma­cie du vil­lage si cette der­nière m’y auto­rise ?

Cor­ri­gé là.

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